Online Asset : la plateforme pour investir facilement !

Online Asset propose un modèle d'investissement assez particulier, qui a piqué notre curiosité : l'acquisition collective de sites internet générant déjà des revenus.

Pour un investisseur habitué aux marchés traditionnels, cette approche est inédite, mais elle fait sens car les sites web sont effectivement des entreprises (très) rentables sur certaines niches.

La plateforme permet donc d'accéder à des actifs numériques rentables sans avoir à gérer soi-même les aspects techniques, mais voyons concrètement ce que cela implique.

Le modèle économique d'Online Asset décrypté

La plateforme fonctionne sur un principe de mutualisation des investissements.

On reconnaît donc le principe des clubs d'investissement immobilier, mais appliqué au numérique.

Online Asset acquiert des sites web existants et déjà établis dans leurs secteurs respectifs : blogs monétisés, boutiques e-commerce, plateformes de services en ligne, etc.

Tous génèrent déjà des revenus récurrents. L'originalité réside dans le fait que les investisseurs deviennent co-propriétaires de ces actifs numériques.

Contrairement à un fonds de placement classique où l'on détient des parts, ici on possède une fraction réelle de l'entreprise numérique.

Cette nuance est importante vis-à-vis du droit, car elle implique des droits de propriété directs sur l'actif.

Les fondateurs répondent aux noms de Théophile Eliet et de Constant Elper. Les deux revendiquent plus de 70 transactions avant la création officielle de la plateforme.

Ce track record mérite attention : dans l'univers des actifs numériques, l'expérience compte particulièrement, car évaluer ce type de biens nécessite une expertise très spécifique (analyse du trafic organique, pérennité des sources de revenus, risques techniques, etc.).

Mécanismes d'investissement et structure des frais

Le processus d'investissement suit plusieurs étapes. D'abord, l'équipe d'Online Asset source et analyse des sites internet à vendre.

Les critères d'évaluation incluent : l'historique des revenus, la qualité du trafic, le positionnement SEO, le potentiel d'optimisation, et quelques risques identifiés.

Une particularité intéressante tient au fait que les fondateurs co-investissent systématiquement leur capital personnel dans chaque opération.

Cette pratique, courante dans le private equity, a le mérite d'aligner les intérêts entre gestionnaires et investisseurs.

Concernant la structure de frais, Online Asset applique un modèle de "carried interest" (intéressement aux plus-values) avec un hurdle rate de 15%.

En termes simples : aucun frais de gestion n'est prélevé tant que le rendement annuel n'atteint pas 15%.

Au-delà, la plateforme prend une commission sur la surperformance. Ce modèle favorise la recherche de rendements élevés... plutôt que la simple accumulation d'actifs sous gestion.

Typologie des actifs et rendements potentiels

Comme on peut s'y attendre, il y a une grande diversité de sites réunis par Online Asset dans son pool de placements.

On y trouve des sites de contenu monétisés par publicité et affiliation (blogs thématiques, sites d'actualités de niche), des boutiques e-commerce avec leurs stocks et fournisseurs établis, et des plateformes SaaS générant des revenus récurrents par abonnement.

Chacun présente logiquement un profil risque/rendement particulier. Par exemple, un blog financier établi depuis plusieurs années offre une certaine stabilité de revenus, en dépit d'une croissance limitée.

À l'autre bout du spectre, une boutique e-commerce peut présenter davantage de volatilité dans les encaissements, mais avec plus d'opportunités d'optimisation.

La plateforme communique sur le fait que les rendements historiques sont supérieurs aux placements traditionnels.

C'est normal, et cela s'explique aisément par la nature même de ces actifs : ils nécessitent une gestion active et comportent des risques comme la dépendance aux algorithmes Google, l'évolution des habitudes de consommation en ligne, etc.

Points d'attention pour l'investisseur

Pour un investisseur considérant Online Asset, plusieurs éléments méritent une analyse approfondie.

La liquidité constitue un premier point : contrairement aux marchés boursiers, revendre ses parts dans un site internet peut prendre du temps. La plateforme doit organiser la sortie, trouver des repreneurs ou procéder à la revente globale de l'actif.

La transparence sur les performances réelles des sites acquis représente aussi un autre aspect clé.

Les investisseurs potentiels voudront découvrir les conseils d'Online Asset et examiner des cas concrets, comme l'évolution des revenus post-acquisition bien sûr, mais aussi les optimisations réalisées, les retours sur investissement effectifs.