Qui sont les investisseurs tech français les plus actifs ? 🤓
À travers ce classement des 30 meilleurs Business Angels tech en France, nous avons souhaité mettre en avant la grande richesse et la grande diversité des profils, et ainsi refléter le dynamisme du paysage hexagonal en matière d’investissement dans l’écosystème startup.
Qu’ils résident en France ou à l’étranger, ces hommes et ces femmes participent pleinement au développement de l’économie de notre pays autant qu’au rayonnement de « l’innovation à la française ».
Ce Top est donc une manière de célébrer leur engagement, leur contribution à la croissance économique, et leur soutien de chaque instant aux entreprises qui promettent de changer notre avenir.
Qui sont les meilleurs Business Angels tech en France ?
Le Business Angel est celui qui fournit un soutien financier à une petite entreprise, généralement en phase d’amorçage.
Les « BA » sont le plus souvent des entrepreneurs eux-mêmes, hommes et femmes d’affaires expérimenté(e)s. Ils mettent leur expertise au service des jeunes fondateurs au moment où ceux-ci ont besoin certes de rentrées d’argent, mais surtout d’accompagnement, d’écoute, et de conseils opérationnels.
Ces investisseurs ont en commun d’être passionnés par l’entrepreneuriat et de croire fermement aux entreprises qu’ils ont choisies.
Ce Top 30 des meilleurs Business Angels tech en France a vocation à vous présenter les acteurs les plus actifs en la matière, mais attention : elle n’a pas pour but d’être exhaustive, et encore moins d’être objective !
1. Xavier Niel
- Fondateur de Free, Iliad, 42, Station F, Hectar…
- Business Angel depuis 30 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed, seed, série A et série B.
- Ticket moyen : de 100 000 à 150 000 €.
- Secteurs de prédilection : médias, communication, FrenchTech.
- Startups soutenues : iBanFirst, Kimai, LegalTech, Meero, Nabla, Omada, Mirakl…
- Contact : https://x.com/Xavier75
Faut-il vraiment présenter Xavier Niel, figure française de l’entrepreneuriat ? Dès les années 90, il fait un pari gagnant en misant sur le Minitel, et plus tard dans la téléphonie. C’est aussi une personnalité majeure du soutien aux jeunes entrepreneurs, qu’il aide à développer leurs projets et à faire grandir leur structure.
Investisseur chevronné, il sélectionne de nouvelles startups innovantes et prometteuses, ce qui en fait l’un des meilleurs Business Angels tech en France, ainsi que l’un des plus actifs dans le monde. À travers Station F, son incubateur, il propose en outre aux entreprises un écosystème favorable à leur croissance et à leur ouverture sur le monde.
Il a également fondé Kima Ventures, une société de Venture Capital spécialisée dans la fintech, le e-commerce, la robotique, les applications mobiles et les marketplaces. Aujourd’hui, il soutient en moyenne deux nouvelles entreprises chaque semaine !
2. Christophe Courtin
- Fondateur et CEO du Groupe Courtin (Courtin Real Estate et Courtin Investment).
- Business Angel depuis plus de 8 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed, seed et série A.
- Ticket moyen : de 100 000 à 250 000 €.
- Secteurs de prédilection : proptech, adtech, cybersécurité, deeptech, Impact, SaaS.
- Startups soutenues : Alice et Bob, ExactCure, SEBA Bank…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/christophe-courtin-1b514172/
Christophe Courtin connaît parfaitement l’écosystème des startups depuis la création de Santiane en 2006 (société revendue en 2015). Il est aujourd’hui l’un des meilleurs Business Angels tech en France, ainsi qu’un acteur déterminant du secteur de l’immobilier.
En tant qu’investisseur, il soutient majoritairement les startups proptech en phase d’amorçage et espère ainsi participer à un changement d’approche dans ce domaine, avec l’innovation comme vecteur.
Son ambition ? Avoir un impact immédiat, donc opérationnel, sur les entreprises qu’il accompagne, si possible en intégrant le board pour apporter une valeur ajoutée – mais toujours en respectant l’ADN de l’entrepreneur.
3. Vanessa Daurian Proust
- Cofondatrice et CEO de One Green et de Neo Founders.
- Business Angel depuis 10 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed, seed et série A.
- Ticket moyen : de 20 000 à 100 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B, e-commerce, fintech, foodtech, SaaS.
- Startups soutenues : Cocopark, Fair Jungle, Finovox, Roundtable…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/vanessa-daurian-proust-19538a13/
Vanessa Daurian Proust commence à investir dans des startups alors qu’elle est encore associée chez EY. Depuis, elle en a fait son activité principale, d’abord avec One Green, puis avec Neo Founders.
Elle s’oriente en priorité vers des projets innovants dans des domaines qu’elle maîtrise (avec une appétence particulière pour les solutions SaaS B2B), menés par des fondateurs déterminés, sur des marchés en croissance. Ses investissements se focalisent sur les startups en phase pre-seed et seed, en collaboration avec son mari.
Vanessa Daurian Proust se qualifie volontiers de « serial investisseur » et figure parmi les meilleurs Business Angels tech en France. Elle a également bâti un solide écosystème autour de ses investissements : partenaires, communauté Slack, événements, podcasts…
4. Arnaud Zilliox
- Fondateur et CEO de Novencia Group et de Witik.
- Business Angel depuis plus de 7 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed, seed et série A.
- Ticket moyen : de 250 000 à 500 000 €.
- Secteurs de prédilection : agritech, B2B, Impact, medtech, SaaS.
- Startups soutenues : Ceercle, Ledger, Sunology, Traveltribe…
- Contact : https://x.com/ARNAUD_ZILLIOX
À travers ses sociétés Novencia et Witik, Arnaud Zilliox s’est spécialisé dans le conseil opérationnel et dans la conformité des entreprises en matière de gestion des données personnelles (notamment au regard des exigences du RGPD).
Passionné par la tech, il joue depuis plus de 7 ans un rôle de moteur dans l’écosystème des startups en accompagnant des fondateurs impliqués et résolus, en phase early stage. Très actif, présent sur tous les fronts, il se positionne régulièrement dans les premières places des classements des meilleurs Business Angels tech en France.
5. Andréa Bensaid
- Fondateur et CEO d’Eskimoz.
- Business Angel depuis plus de 4 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed et seed.
- Ticket moyen : de 50 000 à 100 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B, blockchain, Impact, SaaS, Web3.
- Startups soutenues : Dealt, Goodvest, Sidely, Tranché…
- Contact : https://x.com/AndreaBensaid
Diplômé de l’EDHEC Business School et d’un Master en Fusions et Acquisitions, Andréa Bensaid est le fondateur et CEO d’Eskimoz, agence de référencement naturel leader en France – et bientôt en Europe.
Passé de zéro à plus de 200 collaborateurs en quelques années, sans financements extérieurs, il ambitionne désormais de faire profiter les jeunes entrepreneurs de son expérience tout en participant à l’émergence des grands acteurs innovants de demain.
L’un des meilleurs Business Angels tech en France, et l’un des plus actifs selon Challenges et Angelsquare, est aussi un fervent défenseur du patriotisme économique : il rêve d’une FrenchTech qui ferait rayonner l’innovation hexagonale sur la planète, et dont les fleurons resteraient dans le giron national.
6. Alexandre Berriche
- Cofondateur et CEO de Fleet.
- Business Angel depuis 6 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed et seed.
- Ticket moyen : de 20 000 à 50 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B, fintech, SaaS.
- Startups soutenues : Elyn, Omnea, Robco, Wave, Wine Chain…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/berriche/
En parallèle de son activité d’entrepreneur (il est cofondateur de Fleet, une société qui propose aux petites entreprises un ensemble de services de location et de gestion de matériel informatique), Alexandre Berriche a doucement pris ses marques en tant que Business Angel.
Dénicheur de talents pour le compte du programme de scouting Sequoia Capital, il est motivé par son goût d’apprendre et de rencontrer des fondateurs passionnés, qui construisent les entreprises innovantes du futur. L’un des meilleurs Business Angels tech en France sélectionne exclusivement des projets ayant le potentiel d’aller le plus loin possible, et s’attache en particulier aux premières phases des projets.
7. Chantal Baudron
- Fondatrice et CEO de Chantal Baudron SAS.
- Business Angel depuis plus de 10 ans.
- Phase privilégiée : seed.
- Ticket moyen : de 20 000 à 50 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B, blockchain, e-commerce, edtech, foodtech.
- Startups soutenues : La Serviette Paris, Laou, Nahibu, Nemmes…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/chantalbaudron/
Acteur reconnu dans l’écosystème du recrutement, le cabinet Chantal Baudron SAS accompagne les entreprises depuis 1980. Forte de son succès, Chantal Baudron se lance dans l’activité de Business Angel avec pour ambition d’aider les entrepreneurs à croître.
Son modèle ? Le jardinage, dont elle tire une infinité de métaphores : elle aime « voir grandir les jeunes pousses » auxquelles elle sert de « tuteur » tout en leur fournissant leur « engrais » financier.
Son approche, que l’on pourrait qualifier de « entrepreneur first », valorise la qualité de l’équipe dirigeante et la personnalité des interlocuteurs. L’un des meilleurs Business Angels tech en France (et la première femme BA en 2018, selon un classement Challenges/Angelsquare) a encore une particularité : elle investit des tickets de faible montant mais en grande quantité, « comme au casino » selon ses propres mots.
8. Frédéric Montagnon
- Fondateur et CEO d’Arianee.
- Business Angel depuis plus de 15 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed et seed.
- Ticket moyen : de 50 000 à 100 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B, blockchain, deeptech, Web3, Big Data.
- Startups soutenues : Angle, Futurz, Morpho, Swaap…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/fredericmontagnon/
Véritable « serial entrepreneur », Frédéric Montagnon a multiplié les sociétés : Codanova, Nomao, OverBlog… et désormais Arianee, un consortium qui propose aux marques de luxe une blockchain dédiée à l’identification et à l’authentification de leurs produits.
Fort de son expérience entrepreneuriale, il se lance dans l’investissement dans les startups en early stage, et s’implique avec cœur dans le développement des projets tech les plus novateurs – blockchain, deeptech et autres – en France comme aux USA.
9. Emmanuelle Brizay
- Entrepreneure et investisseuse, board member.
- Business Angel depuis plus de 10 ans.
- Phase privilégiée : seed.
- Ticket moyen : de 50 000 à 100 000 €.
- Secteurs de prédilection : e-commerce, foodtech, medtech, retail, SaaS, Impact.
- Startups soutenues : Brique House, Divie, Kard, The French Bastards…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/emmanuelle-brizay-2884b3/
Entrepreneure dans l’univers de la mode (elle est cofondatrice de Panoply, une société de location en ligne de vêtements de luxe), Emmanuelle Brizay se consacre aujourd’hui essentiellement à son activité de Business Angel.
Spécialisée dans les startups innovantes de la tech, elle pilote ses investissements depuis Londres (où elle vit avec sa famille) en se focalisant sur l’early stage en phase seed, et en privilégiant les futurs grands acteurs du marché français.
Ce qui la motive ? La qualité des rencontres avec des fondateurs riches en idées fortes, novatrices et disruptives.
10. Patrice Thiry
- Cofondateur et CEO de Tomcat Invest et fondateur de ProwebCE.
- Business Angel depuis plus de 10 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed, seed et série A.
- Ticket moyen : de 250 000 à 500 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B, cybersécurité, e-commerce, edtech, fintech.
- Startups soutenues : Dood, Freepry, Likeo, Tictactrip…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/patrice-thiry-2286ab1/
Le premier investissement de Patrice Thiry dans une startup remonte à 2015, par le biais d’un LBO sur la société qu’il avait lui-même créée. Après avoir vendu ProwebCE à Edenred en 2017, son activité s’accélère : il ressent le besoin de partager son expérience et de rester au contact des jeunes entrepreneurs ambitieux.
Parmi les meilleurs Business Angels tech en France, il a mis au point une stratégie rigoureuse pour choisir ses investissements : il mise à 80 % sur la qualité des fondateurs et à 20 % sur l’activité de l’entreprise, avec un goût affirmé pour les entrepreneurs résilients, charismatiques et agiles – selon ses propres termes, « ceux qui ont faim » plutôt que les profils issus des grandes écoles.
11. Marc Menasé
- Fondateur et CEO de Founders Future, cofondateur et CEO de DEE Tech, cofondateur d’Epycure et d’epicery.
- Business Angel depuis plus de 15 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed et seed.
- Ticket moyen : de 30 000 à 100 000 €.
- Secteurs de prédilection : e-commerce, fintech, Saas, Impact, Web3.
- Startups soutenues : Bonsoirs, Kard, Cuvée Privée, Metafore…
- Contact : https://twitter.com/marcmenase
Depuis plus de 15 ans, Marc Menasé est un investisseur dynamique et l’un des meilleurs Business Angels tech en France, avec plus de 60 startups financées – dont certaines qui sont parmi les succès les plus retentissants de la FrenchTech.
Il recherche avant tout l’osmose avec l’entrepreneur, la qualité de la relation et de l’entente. Avec une volonté en tête : s’impliquer au plus tôt dans la vie de l’entreprise, idéalement quelque part « entre le PowerPoint et le proof of concept », une période difficile durant laquelle le fondateur doit pouvoir profiter de l’expérience de ses aînés.
Pour faire le bon choix, il se concentre sur trois critères : l’équipe dirigeante, le modèle économique et le secteur d’activité.
12. Corinne Colson Lafon
- Fondatrice et CEO de Naama, administratrice indépendante.
- Business Angel depuis plus de 5 ans.
- Phases privilégiées : seed et série A.
- Ticket moyen : de 50 000 à 100 000 €.
- Secteurs de prédilection : agritech, proptech, Impact.
- Startups soutenues : Evidenceb, Fava, Murfy, Mylabel, Seezam…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/corinne-colson-lafon/
Entrepreneure acharnée, Corinne Colson Lafon s’est très tôt spécialisée dans le domaine de l’immobilier. Après Steam’O, une « startup technique » opérant dans le facility management immobilier, elle a fondé Naama, société qui met à la disposition des indépendants et des entreprises des espaces de coworking.
Son ambition ? Contribuer à la transformation des modes de travail, au service de l’épanouissement des personnes, sans oublier – au passage – de préserver la planète. Un vaste programme qu’elle applique aussi dans son activité de Business Angel, puisqu’elle épaule en priorité des startups de la proptech et de l’agritech dont les solutions promettent d’avoir un impact concret sur la société et sur l’environnement.
13. Julien Lopizzo
- Fondateur et CEO de 777 Corp et de Semkel.
- Business Angel depuis plus de 6 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed et seed.
- Ticket moyen : de 20 000 à 50 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B et cybersécurité.
- Startups soutenues : Afyren, Intelekto, Keyop Media, Morfo, Pasha…
- Contact : https://twitter.com/JulienLopizzo
Discret, Julien Lopizzo n’en est pas moins actif dans l’écosystème des investisseurs. Celui qui fait indéniablement partie des meilleurs Business Angels tech en France a derrière lui une longue carrière comme entrepreneur : sa première société, il la cofonde dès la fin de ses études de développeur informatique.
Depuis la création de sa holding d’investissement en 2014, mais surtout depuis la cession de sa propre startup e-santé, Optisantis, Julien Lopizzo a structuré son activité de Business Angel pour soutenir des projets early stage, avec une focalisation sur ses domaines de prédilection : la cybersécurité et le B2B, tout en poursuivant son aventure entrepreneuriale de son côté.
En parallèle, il joue les philanthropes via son fonds de dotation 777 Children, qui soutient des projets associatifs destinés à l’enfance.
14. Nicolas Douay
- Cofondateur de Better Angle, Venture Partner chez Entrepreneur First.
- Business Angel depuis plus de 6 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed et seed.
- Ticket moyen : de 50 000 à 00 000 €.
- Secteurs de prédilection : biotech, edtech, fintech, medtech, Impact.
- Startups soutenues : Futurz, Kamino, Notice Studio, Qobra…
- Contact : https://twitter.com/DouayNicolas
C’est à travers la société qu’il a cofondée, Better Angle, que Nicolas Douay donne libre cours à sa passion pour l’accompagnement des jeunes entreprises prometteuses en phase pre-seed et seed.
Cette intervention en début de projet lui permet d’orienter au mieux les fondateurs et de les aider à trouver leur place sur le marché. Tous les secteurs de la tech sont concernés, avec des investissements principalement concentrés sur l’Europe, mais qui s’ouvrent également sur le reste du monde.
Depuis 2016, début de son activité de Business Angel, Nicolas Douay a ainsi investi dans plus de 80 startups. Avant cela, il était aussi à l’origine (avec Eduardo Ronzano) de KelDoc, un service de prise de rendez-vous en ligne avec un médecin de proximité.
15. Thibault Poutrel
- Entrepreneur et investisseur.
- Business Angel depuis plus de 15 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed, seed et série A.
- Ticket moyen : de 100 000 à 250 000 €.
- Secteurs de prédilection : agritech, fintech, B2B, Impact, SaaS.
- Startups soutenues : Gigmile, Jatri, Lapaire, Masteos, Underdog…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/thibault-poutrel-83777/
Depuis plus de 15 ans, Thibault Poutrel soutient des startups early stage dans des domaines comme la santé, le sport et la blockchain – mais toujours avec une volonté d’innovation affirmée.
Ayant très tôt misé sur les bons chevaux, comme Airbnb, Revolut ou Aircall en leur temps, il a rapidement gagné ses galons d’investisseur au nez creux, guidé par une forte intuition de réussite.
Ce qui lui vaut indéniablement une place de choix dans ce classement des meilleurs Business Angels tech en France.
16. Didier Valet
- Président de Xanthe Conseil, board member.
- Business Angel depuis plus de 6 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed et seed.
- Ticket moyen : de 20 000 à 50 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B, fintech, SaaS, cybersécurité, Big Data.
- Startups soutenues : Bon Vivant, Futurz, Palisade, Payflows, Tulyp…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/didier-valet/
En 2018, l’ancien directeur général de la Société Générale crée Xanthe Conseil, une société d’investissement qui accompagne les startups innovantes dans le secteur de la fintech.
Le domaine financier, Didier Valet le connaît sur le bout des doigts : son expérience, glanée dans les plus hautes fonctions bancaires, lui permet de conseiller et de financer toutes sortes de startups.
Pour lui, les meilleurs Business Angels tech en France sont d’abord ceux qui savent prendre du recul, aider les entrepreneurs à se poser les bonnes questions, et apporter leur expérience autant que leur maturité. Didier Valet vit sa nouvelle existence professionnelle avec passion, mais aussi – et c’est essentiel – avec clairvoyance.
17. John Samson
- Entrepreneur et investisseur indépendant.
- Business Angel depuis plus de 6 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed et seed.
- Ticket moyen : de 50 000 à 100 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B, deeptech, greentech, medtech, SaaS, Impact.
- Startups soutenues : Air Booster, Coda Bene, Epoca, Keysom, Licence One, Treefrog Therapeutics…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/john-samson-89975/
Très impliqué dans le tissu économique de sa région d’origine, l’Aquitaine, et en particulier de la ville de Bordeaux, John Samson apporte son soutien à de nombreuses startups locales – en phase pre-seed et seed – dès lors qu’elles portent un projet innovant dans un secteur à fort impact, à l’image de Treefrog Therapeutics (medtech).
Tout en gardant son indépendance, il a choisi d’intégrer AJYL, un groupe formé par des investisseurs qui partagent leurs efforts et confrontent leurs dossiers, dans le but de prendre des décisions plus éclairées. Il est aujourd’hui parmi les meilleurs Business Angels tech en France.
18. Gary Anssens
- Fondateur et CEO d’Alltricks, CEO de Troc-Vélo, cofondateur et board member de la French Tech Paris-Saclay.
- Business Angel depuis plus de 6 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed, seed et série A.
- Ticket moyen : de 20 000 à 50 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B, e-commerce, fintech, foodtech, Web3.
- Startups soutenues : Bastille, Garou, Nus, Plumm, Respire…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/gary-anssens/
Ancien champion de VTT, discipline qui a forgé son esprit compétitif, Gary Anssens a débuté sa carrière dans la tech en créant un site e-commerce pour vendre des véhicules motorisés venus d’Asie.
En 2008, il fonde Alltricks, une marketplace dédiée à la vente de pièces détachées, d’équipements et de vêtements pour le vélo et le running, disponible dans 70 pays. Le succès de son entreprise (entrée dans le giron du groupe Decathlon) lui a permis de diversifier ses activités et d’investir dans des startups early stage.
Celui qui est désormais l’une des stars montantes du « sport business » est aussi l’un des meilleurs Business Angels tech en France.
19. Eduardo Ronzano
- Cofondateur et ex-CEO de KelDoc, investisseur early stage.
- Business Angel depuis plus de 6 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed, seed et série A.
- Ticket moyen : de 20 000 à 50 000 €.
- Secteurs de prédilection : deeptech, fintech, SaaS, marketplace.
- Startups soutenues : Athenian, Futurz, Hyperline, Tema ETFs…
- Contact : https://twitter.com/eronzano
Ingénieur de formation, Eduardo Ronzano passe par un fonds de Private Equity avant de se lancer dans l’entrepreneuriat en cofondant avec Nicolas Douay, en 2012, la plateforme KelDoc.
En tant qu’investisseur early stage, il se passionne pour les balbutiements d’une société, la phase comprise grosso modo entre zéro et 40 employés, et tout ce qu’elle implique : structurer l’entreprise, créer un produit ou service, rechercher un product market fit, constituer une équipe et un département sales solides, définir un plan marketing…
Ce qu’il regarde en premier lieu dans une startup ? Sa capacité à créer une barrière monopolistique, afin de pouvoir évoluer seule sur son marché. En parallèle, celui qui est parmi les meilleurs Business Angels tech en France aide les entreprises à concrétiser leurs levées de fonds.
20. Raphaël Faure
- Cofondateur d’ESEM Holding & ELMA.
- Business Angel depuis plus de 6 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed, seed et série A.
- Ticket moyen : de 100 000 à 250 000 €.
- Secteurs de prédilection : blockchain, B2C, cybersécurité, gaming, medtech, SaaS, Web3, marketplace.
- Startups soutenues : BoxCo, Cocolabs, Orthonose, Sport Faction, Welink…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/raphael-faure-165b3b2/
Sa carrière, Raphaël Faure l’a bâtie autour du conseil à destination des banques d’investissement et de l’organisation des directions financières des grands groupes.
Via ESEM Holding, société d’investissement cofondée avec Steeve Fichtenbaum, il finance activement des startups innovantes au stade de l’amorçage en privilégiant des secteurs à fort potentiel, comme le SaaS, la medtech, la cybersécurité et tout ce qui concerne la blockchain.
Il est également investisseur à titre personnel. Son importante activité en tant que soutien aux startups l’a hissé parmi les meilleurs Business Angels tech en France.
21. Alexandre Fretti
- Co-CEO de Malt, board member.
- Business Angel depuis plus de 6 ans.
- Phases privilégiées : seed et série A.
- Ticket moyen : de 50 000 à 100 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B, SaaS, marketplace.
- Startups soutenues : Chance, Helios, Socrate, Tranché, Widrpay…
- Contact : https://twitter.com/Alex_Fretti
Après un début de carrière en tant que consultant en stratégie, Alexandre Fretti rejoint Webhelp en 2006 – entreprise spécialisée dans l’expérience client et dans l’externalisation des processus métier – qu’il transforme en licorne française.
Nommé à la direction de Malt en 2020, il ambitionne d’en faire un leader international du recrutement de freelances. L’Institut Choiseul le place régulièrement dans sa liste des 100 leaders de moins de 40 ans amenés à avoir un impact majeur dans le futur.
En parallèle, Alexandre Fretti mène une activité dynamique d’investisseur en accompagnant des startups innovantes, dont il fait profiter de sa solide expérience. C’est l’un des meilleurs Business Angels tech en France actuellement.
22. Thierry Vandewalle
- Cofondateur et co-CEO de Wind Capital, general partner chez ISAI Gestion.
- Business Angel depuis plus de 10 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed et seed.
- Ticket moyen : de 50 000 à 100 000 €.
- Secteurs de prédilection : deeptech, Impact.
- Startups soutenues : Greenly, Lokki, MiniGreenPower, Neolithe, Sopht…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/thierryvandewalle/
Entrepreneur à succès, Thierry Vandewalle revend sa première agence de communication digitale, Wcube, à Publicis en 2007. Au fil des années, il développe son expertise dans l’innovation, le digital et la tech, mais aussi – au sein d’ISAI – en matière de stratégie d’entreprise, d’acquisition, d’opérations et de finance.
En 2010, il cofonde (avec Xavier Gury) son propre fonds d’investissement, Wind Capital, pour accompagner des projets dans des secteurs hétérogènes tout au long de leur cycle de vie. À titre personnel, celui qui est l’un des meilleurs Business Angels tech en France se focalise sur les startups disruptives dans des domaines à fort potentiel d’innovation, comme l’IA ou l’industrie 4.0.
Malgré un portefeuille de plus de 80 entreprises, Thierry Vandewalle se rend toujours disponible pour les entrepreneurs qu’il accompagne et n’est jamais avare en conseils.
23. Henri de Lorgeril
- Cofondateur WEFY Group, cofondateur et CEO d’Avizio, cofondateur et Head of Sales chez Studio Ajour, investisseur chez Heaven Sales Invest.
- Business Angel depuis plus de 5 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed et seed.
- Ticket moyen : de 20 000 à 50 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B, SaaS, foodtech, Impact.
- Startups soutenues : Alvo, Climb, Faks, Lettria, Maki…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/lorgeril/
Issu d’une famille d’entrepreneurs viticoles, Henri de Lorgeril a grandi entouré de modèles qui ont forgé sa vision du monde.
Après 10 ans de carrière dans la tech française au sein de directions commerciales (Groupon, MonDocteur ou Oyst), il lance Avizio en 2019 aux côtés de Maxime Cohendet : un cabinet de chasseurs de tête destiné aux startups et entreprises à forte croissance dans la tech, qui veut être un « guichet unique d’accès aux services RH haut de gamme ».
En parallèle, il souhaite donner corps à ses envies d’investissement et crée, dans ce but, son premier club avec quelques amis : Heaven Sales Invest. Un réseau d’entrepreneurs aguerris qui investit avec passion et verse une partie de ses plus-values à des bonnes causes. Tout cela fait d’Henri de Lorgeril l’un des meilleurs Business Angels tech en France à l’heure actuelle.
24. Julien Jean
- CEO d’Athena Global Services, CEO d’ESET France & Afrique Francophone
- Business Angel depuis plus de 15 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed, seed, série A et série B.
- Ticket moyen : de 20 000 à 50 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B, B2C, e-commerce, cybersécurité, SaaS.
- Startups soutenues : Carbonable, Eleven, Tranché, Upfluence…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/julienjean/
À la tête de deux sociétés qui développent des logiciels et des services de sécurité informatique depuis une trentaine d’années, Julien Jean peut se targuer d’une solide expérience dans les domaines de la tech et de la cybersécurité.
Cette expérience, ainsi que sa culture financière et managériale, sa vision stratégique, et sa compréhension transversale du marché, il les met au service des jeunes startups prometteuses en jouant les mentors depuis plus de 15 ans.
Sans surprise, Julien Jean fait partie des meilleurs Business Angels tech en France, en particulier dans les secteurs innovants qu’il connaît le mieux : la sécurité informatique, les logiciels SaaS et le commerce digital.
25. Armand de Villoutreys
- Fondateur et CEO d’ADVentures, associé gérant de Karma Investissement.
- Business Angel depuis plus de 15 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed et seed.
- Ticket moyen : de 20 000 à 50 000 €.
- Secteurs de prédilection : proptech, SaaS, B2B, Web3.
- Startups soutenues : Alegria, Meero, Murfy, Tiptoe, Zeway…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/armand-de-villoutreys-434183118/
Armand de Villoutreys s’est spécialisé dans la gestion de biens immobiliers (Karma Investissement) et dans le soutien financier et opérationnel aux jeunes pousses prometteuses.
Fort d’une solide expérience en matière de management, avec une focalisation sur la stratégie, la créativité, l’innovation et le leadership, il a participé (via sa société d’investissement ADVentures) au financement de plusieurs dizaines de startups innovantes.
Son ambition ? Accompagner les entrepreneurs sur le chemin de la réussite.
26. Simon Dawlat
- Cofondateur et CEO de Batch, board member.
- Business Angel depuis plus de 10 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed et seed.
- Ticket moyen : de 20 000 à 50 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B, B2C, fintech, foodtech, SaaS.
- Startups soutenues : Alvo, Folk, Galion.EXE, Mobile Club, Wit.AI…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/simondawlat/
Attiré depuis toujours par l’entrepreneuriat (sa première société, créée à 17 ans, devient le plus gros forum français autour du jeu vidéo Counter Strike), Simon Dawlat part faire un stage dans la Silicon Valley et passe deux ans à arpenter les grandes boîtes de la tech.
À son retour dans l’Hexagone, il fonde AppGratis, un service de promotion d’applications mobiles dont le succès est foudroyant. Quand Apple décide de supprimer l’appli, il rebondit en créant Batch, le leader des notifications push en Europe. Business Angel très actif, il investit majoritairement dans de jeunes startups du web à fort impact, avec actuellement une quarantaine de sociétés en portefeuille.
C’est non seulement l’un des meilleurs Business Angels tech en France, mais aussi l’un des plus ambitieux.
27. Didier Seillier
- Cofondateur de l’incubateur Paris-Dauphine, investisseur (BlackFin Capital Partners, Breega, Pleiade Venture), managing partner chez Condesa Holding.
- Business Angel depuis plus de 10 ans.
- Phases privilégiées : seed et série A.
- Ticket moyen : de 50 000 à 100 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B, B2C, fintech, blockchain, SaaS.
- Startups soutenues : Bastille Cycles, Brokoli, Spaycial, Trakx, Wizaly…
- Contact : https://twitter.com/dseillier
Didier Seillier a toujours montré un vif intérêt pour l’entrepreneuriat. Après avoir monté ses propres projets, comme la création de Fimasys en 1996 (un éditeur de proligiciels de gestion pour les institutions financières et les grands groupes, absorbé en 2011 par Linedata), il s’est aussi intéressé à ceux des autres.
C’est dans cette optique qu’il a cofondé l’incubateur Paris-Dauphine pour aider les startups à croître et à se développer sur le marché européen, notamment britannique via une antenne installée sur le campus de Londres (où il opère). Dans le même temps, il est aussi très actif comme investisseur en tant que partenaire de plusieurs fonds.
Son ambition ? Au-delà de l’accompagnement financier et opérationnel, il s’agit de faire naître des envies d’entreprendre, de créer un climat favorable à la création d’entreprise et à l’innovation.
28. Jeremy Pouyer
- Cofondateur et CEO de Tomcat Factory et Tomcat Invest, investisseur B2B.
- Business Angel depuis 5 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed et seed.
- Ticket moyen : de 50 000 à 100 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B, edtech, fintech, foodtech, SaaS.
- Startups soutenues : Abby, DOOD, Freepry, Hello Syndic, Save Market…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/jeremy-pouyer-6193828/
Ancien directeur commercial puis directeur général de ProwebCE, Jeremy Pouyer a cofondé Tomcat aux côtés de Patrice Thiry pour soutenir les entreprises à succès de demain et les aider à décupler leur croissance.
Au quotidien, il met son expérience managériale et commerciale au service des fondateurs ambitieux qui veulent transformer leur marché. Tomcat se divise en deux composantes : la partie Factory se charge d’identifier les pépites les plus prometteuses, et la partie Invest de les accompagner sur le plan financier.
L’un des meilleurs Business Angels tech en France est particulièrement attaché à l’aspect commercial des enjeux business : « Savoir développer un produit, c’est formidable, mais savoir le vendre, c’est encore mieux ».
Chez les entrepreneurs qu’il soutient, il recherche spécifiquement trois grandes qualités : la résilience, la bienveillance et l’ambition.
29. Charles-Antoine Morand
- Fondateur et CEO de Karot Capital, investisseur early stage.
- Business Angel depuis plus de 15 ans.
- Phases privilégiées : seed et série A.
- Ticket moyen : de 50 000 à 100 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B, deeptech, medtech, Web3, Big Data.
- Startups soutenues : Badbugs, Batis, Corail, Nolej, Thinkeo…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/charles-antoine-morand/
Charles-Antoine Morand s’appuie sur une expérience de près de 25 ans comme investisseur en capital-risque et en accompagnement d’entrepreneurs.
En 2004, il cofonde un service d’échanges de biens culturels, Cinetroc, revendu deux ans plus tard à M6, puis rejoint Arkeon Finance où il oriente les entrepreneurs dans leurs levées de fonds.
En 2018, il crée Karot Capital en association avec Pascal de Thomasson, un fonds spécialisé dans l’investissement early stage pour des fondateurs ambitieux, sans filtre sectoriel.
À titre personnel, il continue à évoluer parmi les meilleurs Business Angels tech en France en ciblant des startups innovantes dans des domaines comme la deeptech, la medtech et le Web3.
30. Eric Ibled
- Investisseur early stage, board member.
- Business Angel depuis plus de 10 ans.
- Phases privilégiées : pre-seed, seed et série A.
- Ticket moyen : de 50 000 à 100 000 €.
- Secteurs de prédilection : B2B, cybersécurité, fintech, insurtech, API, Web3, IA, Big Data.
- Startups soutenues : Bifrost, Hetchr, KillBills, Olino, TwicPics…
- Contact : https://www.linkedin.com/in/eric-ibled/
Eric Ibled est avant tout un passionné d’entrepreneuriat. Depuis 2013 et la professionnalisation de son activité, il est régulièrement classé parmi les meilleurs Business Angels tech en France, mais aussi parmi les plus actifs, par le magazine Challenges.
Avec plus de 40 participations actives, il cherche surtout à donner du sens à ses investissements, à identifier les projets de rupture, et à proposer (au-delà du soutien financier) un accompagnement personnel et opérationnel. Eric Ibled fait aussi partie du réseau Business Angels Nord de France, qui travaille en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie, le réseau Entreprendre, et des consultants en finance.
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Qu’est-ce qu’un business angel ?
Dans l’écosystème entrepreneurial, l’expression « business angel » est désormais bien connue.
On l’emploie pour désigner un individu qui choisit d’investir une partie de son patrimoine financier dans de jeunes entreprises innovantes dont le potentiel de croissance est élevé.
Ces individus investissent donc leurs propres fonds dans les entités qu’ils soutiennent (contrairement aux sociétés de capital-risque qui investissent l’argent des tiers), tout en apportant leur expertise et en partageant leur expérience, voire leur réseau professionnel.
Dans la plupart des cas, les business angels ont un pied dans l’entrepreneuriat. Il s’agit généralement de créateurs d’entreprise ou de cadres, encore en activité ou non, qui s’appuient sur leur connaissance approfondie de la vie entrepreneuriale pour apporter un soutien à des projets attractifs.
Ayant eux-mêmes l’expérience de la création et du développement d’une entreprise, ils font bénéficier leurs interlocuteurs de leur savoir-faire et de leurs connexions professionnelles.
C’est pourquoi les meilleurs business angels sont aussi, le plus souvent, des entrepreneurs qui ont réussi dans leur domaine spécifique.
Mais il ne faut pas s’y tromper : l’aspect « angélique » ne constitue qu’une facette de la démarche.
En effet, l’objectif d’un business angel reste de dégager un bénéfice, en réalisant une plus-value lors de la revente de ses participations dans les entreprises qu’il a financées.
Idéalement, la sortie se fait dans un délai de 3 à 5 ans, soit lors de l’introduction de la société en Bourse, soit à l’occasion de son rachat par un fonds, par un autre entrepreneur, ou par un groupe.
Pour cette raison, ses investissements portent sur des projets viables, suffisamment solides pour tenir la distance, dans l’attente d’une future contrepartie.
Pourquoi faire appel à un business angel ?
Les business angels sont donc des investisseurs privés qui soutiennent les entreprises à des stades précoces de leur histoire (amorçage et développement). Concrètement, pourquoi une entité peut-elle faire appel à ce type de profil ?
- Pour bénéficier d’un apport de capitaux afin de financer sa croissance. Les sommes investies sont très variables, et dépendent en grande partie de la nature du projet autant que des moyens financiers dont dispose le business angel.
- Pour ouvrir à la porte à d’autres leviers de financement, notamment auprès des banques et des fonds d’investissement (des partenariats avec les meilleurs business angels du marché contribuent à donner de la crédibilité à l’entreprise).
- Pour profiter de leur expérience, de leurs conseils, et de leur réseau professionnel. De fait, l’argent n’est qu’une partie de la valeur ajoutée apportée par l’investisseur, qui joue également le rôle de mentor, de guide, et d’intermédiaire auprès de tiers. L’aspect humain constitue ainsi l’un des principaux avantages du recours aux business angels pour une jeune entreprise.
Quand faire appel aux business angels ?
Les entreprises font appel aux business angels dans le cadre de leur phase d’amorçage ou pour financer leur développement.
Les sommes impliquées sont restreintes : le ticket moyen oscille entre 10 000 et 20 000 € par an et par investisseur.
Par ailleurs, plusieurs business angels peuvent se regrouper afin d’injecter une somme plus importante dans une même entreprise, avec des montants susceptibles d’atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros, et jusqu’à 1 million d’euros.
Nous sommes donc loin des millions injectés par les fonds d’investissement (publics ou privés).
Mais il faut garder à l’esprit que les entreprises concernées sont soutenues à un stade précoce de leur existence : il s’agit surtout de leur donner une impulsion, à un moment de leur histoire où les portes des banques sont trop souvent fermées.
Cette aide a toutefois une contrepartie. En apportant des fonds, le business angel devient actionnaire de l’entreprise – généralement avec une prise de participation minoritaire, inférieure à 20 %.
Il est alors pleinement associé à la vie de la structure et à ses processus de prise de décision. C’est pourquoi les meilleurs business angels privilégient les projets de proximité, les entreprises installées localement (au niveau de la région ou du département), ainsi que les secteurs d’activité qu’ils maîtrisent.
Comment les meilleurs business angels choisissent les entreprises qu’ils financent ?
Comment une entreprise est-elle choisie par un business angel ? La question est d’importance, car les structures qui souhaitent bénéficier du support financier et de l’accompagnement d’un investisseur doivent d’abord comprendre comment se déroule le processus de sélection.
Voici comment procèdent les meilleurs business angels.
Avant toute chose, une pré-sélection est déterminée par deux critères :
- La zone géographique – les business angels ayant tendance à privilégier les projets locaux, proches d’eux.
- Le domaine d’activité – celui-ci devant correspondre aux compétences de l’investisseur et porter un fort potentiel de croissance.
Une fois ces éléments pris en compte, la sélection des entreprises se fait sur la base d’un dossier de présentation.
Les meilleurs business angels s’attachent à analyser la faisabilité du projet ainsi que sa réussite potentielle, en tenant compte des informations dont ils disposent.
Chaque entité candidate dépose un executive summary, une synthèse de quelques pages qui reprend les principaux enseignements du business plan, ainsi qu’un résumé du business model.
Ces deux documents sont étudiés avec soin par le(s) business angel(s) ou par l’équipe du réseau, qui se focalisent sur trois aspects : le montant demandé, le domaine d’activité, et la maturité du projet.
Lorsqu’il franchit cette première étape, l’entrepreneur est invité à présenter son projet devant un comité de sélection, pendant une dizaine de minutes : c’est l’elevator pitch.
Si cet exercice a intéressé le comité, plusieurs business angels approfondissent l’examen du projet (c’est la due diligence) avant de démarrer des sessions de négociation autour des modalités d’entrée au capital.
Enfin, la signature d’un pacte d’actionnaires signale le financement du projet (closing).
Une chose importante à garder en tête : ce processus prend du temps.
Il peut s’écouler plusieurs mois entre le moment où un dossier est déposé par une entreprise et la décision d’attribuer des fonds.
Comment se rémunère un business angel ?
Les business angels injectent leurs propres fonds dans les entreprises qu’ils choisissent de soutenir.
Ils se rémunèrent à leur sortie du capital lors de la revente de leur participation, celle-ci ayant lieu, en moyenne, dans un délai de 3 à 5 ans. En outre, pour que l’opération soit rentable, le bénéfice doit être d’environ dix fois le montant de l’investissement.
Dans l’intervalle, différents dispositifs fiscaux permettent aux business angels de bénéficier de réductions d’impôt ou d’allègements de leur fiscalité (avec des conditions à respecter, comme le fait de conserver les titres au moins cinq ans).
Quels sont les inconvénients du financement par des business angels ?
Pour une entreprise innovante, faire appel aux meilleurs business angels revêt de nombreux avantages. Pour autant, ce mode de financement comporte des inconvénients qu’il ne faut surtout pas ignorer. Quels sont-ils ?
- La perte de pouvoir. Bien que les business angels restent actionnaires minoritaires la plupart du temps, ils deviennent nécessairement associés à la vie de l’entreprise – et dès qu’ils injectent de l’argent dans la structure, leur voix commence à compter. Dans certains cas, un investisseur peut même prendre une participation majoritaire et disposer d’un pouvoir de décision important.
- La pression mise sur l’entrepreneur. Les business angels ont certes à cœur de soutenir la croissance des entreprises, ils ne sont pas désintéressés pour autant. Cela veut dire que l’injection de capitaux extérieurs se traduit par une pression notable sur l’équipe fondatrice : celle-ci se retrouve dans l’obligation de générer des revenus et d’être rentable, afin que l’investissement devienne bénéfique. Cela peut même conduire à une réorientation du business model afin de trouver plus rapidement l’équilibre.
- Une solution uniquement partielle. Une entreprise ne peut pas compter exclusivement sur l’apport financier d’un business angel ou d’un petit réseau d’investisseurs, car les montants restent limités. Pour répondre à ses besoins en matière de ressources, elle doit aller chercher d’autres financements auprès d’acteurs institutionnels, en particulier les banques.
- Un processus de sélection drastique. Les meilleurs business angels choisissent les entreprises qu’ils financent avec beaucoup de rigueur : les places sont donc chères, et le processus de sélection est rude. En moyenne, seulement 4 % des startups françaises sont financées par ce biais. Sans même parler de la longueur du processus, qui contraint les candidats à envisager d’emblée d’autres options.
Quels sont les réseaux de business angels ?
Les business angels financent eux-mêmes les entreprises prometteuses : c’est le cas des personnalités listées dans notre top 30 des meilleurs business angels de France, comme Xavier Niel, Christophe Courtin, Vanessa Daurian Proust, Arnaud Zilliox ou Andréa Bensaid.
Mais il arrive aussi que les investisseurs intègrent des réseaux.
En effet, il est fréquent que les business angels choisissent de se regrouper, à la fois pour simplifier le processus de sélection (difficile à assumer pour une unique personne) et pour réaliser des investissements en commun – ce qui permet d’augmenter les montants injectés, mais aussi de réduire la part individuelle des capitaux et donc de limiter les risques.
Ces réseaux, ou « clubs », peuvent être associatifs ou de type SIBA (pour « société d’investissement de business angels »).
Ils s’organisent selon une logique thématique (par secteur d’activité) ou géographique le plus souvent, mais aussi, parfois, en fonction des connexions préalables qui existent entre les membres (par exemple, d’anciens élèves d’une grande école ou d’ex-associés au sein d’une entreprise) ou des valeurs partagées par les participants.
Par exemple, on retrouve, parmi les réseaux comprenant les meilleurs business angels de France :
- Paris Business Angels (qui regroupe des investisseurs basés en Île-de-France).
- Femmes Business Angels (un réseau dédié aux investisseurs de sexe féminin, ainsi que son nom l’indique).
- CBAI (le Club des BA indépendants).
- Seed4Soft (un réseau focalisé sur les éditeurs de logiciels B2B).
- Euroquity (spécialisé dans les PME).
- Angels Santé (pour investir dans des entreprises liées au domaine de la santé).
- Etc.
Une bonne manière de prendre connaissance de ces réseaux consiste à consulter le site de la fédération France Angels, qui donne accès à une carte interactive et à un annuaire comprenant les coordonnées des réseaux (une soixantaine) et des investisseurs privés (plus de 8 000).
Comment trouver le bon business angel ?
Les entreprises sélectionnées par les investisseurs doivent passer par un processus assez strict qui n’aboutit que dans un nombre réduit de cas.
Pour se donner un maximum de chances de réussite, l’entrepreneur doit prendre le temps de bien se préparer, mais aussi opérer lui-même un tri préalable parmi les meilleurs business angels de France et/ou parmi les réseaux ou clubs existants.
Car le choix du bon interlocuteur est susceptible d’influer sur l’avenir du projet dans son entier, ce qui s’avère plus important encore que les montants en jeu. Voici quelques recommandations.
- Apprenez à connaître les business angels du marché. Renseignez-vous sur leurs spécialités, les secteurs d’activité qu’ils ont l’habitude de financer, leurs différents critères de choix. Focalisez-vous sur les individus ou les clubs qui affichent une solide expérience dans votre domaine d’activité, et explorez leur historique d’investissements afin de vous diriger vers ceux qui ont déjà financé la même typologie de projet.
- Faites-vous aider par des réseaux professionnels. Prendre contact avec des groupements de BA, et participer à des événements qu’ils organisent, est encore la meilleure façon de s’immiscer dans ce milieu, et de glaner des bonnes pratiques à appliquer pour déposer un dossier en béton armé.
- Préparez un pitch solide qui dresse une présentation claire de votre projet, intégrant tous les éléments susceptibles de convaincre votre interlocuteur, mais aussi de créer une connexion avec ses intérêts, ses attentes et ses valeurs. Il est important, en effet, de relier au maximum la nature de votre projet avec les spécificités du business angel ou du réseau auquel vous vous adressez.
Les meilleurs business angels ne viendront pas d’eux-mêmes vous chercher : un entrepreneur ambitieux doit pouvoir se donner les moyens pour capter l’attention des investisseurs et les convaincre de placer une partie de leur capital dans son projet.
Le processus est complexe, mais le jeu en vaut la chandelle !
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